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de cette pauvre âme. Elle vint me voir pour la première fois en Mars ou en Avril de l’année 1876. La pauvre enfant me fit pitié je m’en suis chargé. Je l’ai vue bien souvent depuis, et elle m’a écrit bien des lettres; et je puis assurer ici que je n’ai été qu’édifié par sa piété tendre, par sa foi profonde, par son amour sincère de Dieu, et surtout par son incomparable confiance en Marie qu’elle appelle toujours sa bonne Mère. Elle est douce, obéissante, d’une patience inaltérable, au milieu des douleurs les plus atroces; toute sa personne inspire de la confiance. On verra vers la fin de ce récit l’impression toute semblable qu’elle a produite sur Monsieur le chanoine de Bonniot dès la première fois qu’il l’a vue. Dès la première visite que me fit la jeune personne, j’ai soupçonné qu’elle n’était pas seulement obsédée mais réellement possédée. En voici la raison: Mais seulement au