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partir maintenant. J’ai donc bien fait de retarder ce voyage. J’ai adouci par ma présence les souffrances de mon frère, et je lui ai aidé à faire le sacrifice de sa vie. Il a rendu son âme au Bon Dieu, jeudi soir vers 3 heures. Après une longue vie d’égarements, il nous a consolés et édifiés dans les derniers instants. J’ai reçu son dernier soupir avec un profond respect. Il me reste maintenant à prier et à souffrir pour lui afin que le Bon Père lui ouvre bientôt les portes de Sa miséricorde. Un mot seulement de moi, que vous dirai-je? Je suis tellement découragée, tourmentée. Je ne me sens plus le courage de supporter les exorcismes. Quand pourrai-je partir? Je n’en sais rien...pas encore, j’ai de l’ouvrage que je ne puis laisser».