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quotidienne qui neutralisait les efforts du démon, et l’empêchait de ressaisir sa proie. L’absence de son confesseur ordinaire y contribuait aussi, car malgré le conseil que je lui en avais donné, elle cédait à la répugnance de s’adresser à un autre qu’à son confesseur ordinaire.
Cette omission de la communion quotidienne produisit bientôt son effet funeste. La veille de la Nativité de Marie, elle retrouva son confesseur ordinaire. Au milieu de la confession elle fut prise subitement d’une attaque du démon; elle entendait des voix qui lui criaient qu’elle était damnée.
Son confesseur m’écrit en date du 11 Septembre que la crise ressemblait presque à celles qui ont lieu pendant les exorcismes privés. Il parvint à faire cesser cette crise diabolique qui était évidemment une obsession, en lui faisant mettre un chapelet au cou et en lui faisant prononcer quelques prières à la Ste Vierge. Quand elle fut rendu à elle-même, m’écrit

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