Difference between revisions of "Page:APUG 3010.djvu/20"
ArchivesPUG (talk | contribs) m (→top: added Template:TurnPage, replaced: <references/> → <references/> {{TurnPage}}) |
|||
(One intermediate revision by the same user not shown) | |||
Page body (to be transcluded): | Page body (to be transcluded): | ||
Line 1: | Line 1: | ||
− | Jugez, Bon Père, de mon chagrin, et pensez si maintenant je consentirai à faire la Sainte Communion». Elle me parle ensuite de la crainte que [[ | + | Jugez, Bon Père, de mon chagrin, et pensez si maintenant je consentirai à faire la Sainte Communion». Elle me parle ensuite de la crainte que [[Name::Adolphe Poulin|Mr P.]] m’avait exprimée qu’un attachement trop grand pour lui l’empêchait de quitter sa ville natale. Il n’en est rien, me dit-elle. <br> |
Je suis en cela de son avis. Ce n’est pas l’affection pour son confesseur qui la retenait chez elle mais c’est une répugnance inspirée par le démon qui l’éloignait de Paris. <br> | Je suis en cela de son avis. Ce n’est pas l’affection pour son confesseur qui la retenait chez elle mais c’est une répugnance inspirée par le démon qui l’éloignait de Paris. <br> | ||
J’insistais de plus en plus et je la pressais de revenir le plus tôt possible; et convaincu que la Ste Vierge ne la laisserait pas au pouvoir de son ennemi, je lui dis que si elle ne voulait pas venir de bon cœur à Paris, la St Vierge saurait bien l’y contraindre. <br> | J’insistais de plus en plus et je la pressais de revenir le plus tôt possible; et convaincu que la Ste Vierge ne la laisserait pas au pouvoir de son ennemi, je lui dis que si elle ne voulait pas venir de bon cœur à Paris, la St Vierge saurait bien l’y contraindre. <br> | ||
Footer (noinclude): | Footer (noinclude): | ||
Line 1: | Line 1: | ||
− | <references/> | + | <references/> {{TurnPage}} |
Latest revision as of 11:57, 6 May 2020
Jugez, Bon Père, de mon chagrin, et pensez si maintenant je consentirai à faire la Sainte Communion». Elle me parle ensuite de la crainte que Mr P. m’avait exprimée qu’un attachement trop grand pour lui l’empêchait de quitter sa ville natale. Il n’en est rien, me dit-elle.
Je suis en cela de son avis. Ce n’est pas l’affection pour son confesseur qui la retenait chez elle mais c’est une répugnance inspirée par le démon qui l’éloignait de Paris.
J’insistais de plus en plus et je la pressais de revenir le plus tôt possible; et convaincu que la Ste Vierge ne la laisserait pas au pouvoir de son ennemi, je lui dis que si elle ne voulait pas venir de bon cœur à Paris, la St Vierge saurait bien l’y contraindre.
Elle m’écrivit le 13 Novembre «...ma main parfois se refuse complètement d’écrire. Je suis souvent tentée d’ôter l’anneau que j’ai au doigt tant il me fait souffrir...». Cet anneau dont elle parle est le gage de son vœu de virginité.