Difference between revisions of "Page:APUG 3010.djvu/152"
ArchivesPUG (talk | contribs) m (→top: clean up, replaced: citesName → Name) |
|||
Page body (to be transcluded): | Page body (to be transcluded): | ||
Line 1: | Line 1: | ||
− | Puis il me dit: <span style="color:Blue">Tu me les amèneras donc tous.</span> Oui, lui dis-je, si tu restes encore longtemps. Il fit alors ou un peu plus tard une sortie contre la Compagnie de Jésus: <span style="color:Blue">Ta sale société; elle est propre ta Société.</span> Mais ce qui le préoccupant le plus, c’était le scapulaire de [[ | + | Puis il me dit: <span style="color:Blue">Tu me les amèneras donc tous.</span> Oui, lui dis-je, si tu restes encore longtemps. Il fit alors ou un peu plus tard une sortie contre la Compagnie de Jésus: <span style="color:Blue">Ta sale société; elle est propre ta Société.</span> Mais ce qui le préoccupant le plus, c’était le scapulaire de [[Name::Pellevoisin|Pellevoisin]] que la possédée portait sur la poitrine, avec sa consécration à Marie signée de son sang. Les sœurs eurent toute la peine à l’empêcher de l’arracher. Il criait sans cesse: <span style="color:Blue">Je l’arracherai, il faut que je l’arrache</span>. Il parvint effectivement à saisir, si ce n’est pas le scapulaire que la possédée portait, au moins celui que je lui tenais sur la tête. Pour lui faire lâcher prise, rien ne suffit; ni l’eau bénite, ni les imprécations ordinaires. Il parvint à déchirer mon scapulaire et retint un bout dans la main. J’ai touché la main en disant: ''Per unctionem sacerdotalem''; et aussitôt, comme si la main lui brûlait, il lâcha ce qu’il tenait. Il me dit alors en faisant allusion au scapulaire déchiré: <span style="color:Blue">Tu n’en auras bientôt</span> plus. Malgré son orgueil et son apparente impassibilité |
[[Category: APUG 3010 pages]] | [[Category: APUG 3010 pages]] | ||
[[Category:La Vierge de Pellevoisin. Possession et Délivrance de D.L.]] | [[Category:La Vierge de Pellevoisin. Possession et Délivrance de D.L.]] |
Revision as of 15:35, 28 October 2019
Puis il me dit: Tu me les amèneras donc tous. Oui, lui dis-je, si tu restes encore longtemps. Il fit alors ou un peu plus tard une sortie contre la Compagnie de Jésus: Ta sale société; elle est propre ta Société. Mais ce qui le préoccupant le plus, c’était le scapulaire de Pellevoisin que la possédée portait sur la poitrine, avec sa consécration à Marie signée de son sang. Les sœurs eurent toute la peine à l’empêcher de l’arracher. Il criait sans cesse: Je l’arracherai, il faut que je l’arrache. Il parvint effectivement à saisir, si ce n’est pas le scapulaire que la possédée portait, au moins celui que je lui tenais sur la tête. Pour lui faire lâcher prise, rien ne suffit; ni l’eau bénite, ni les imprécations ordinaires. Il parvint à déchirer mon scapulaire et retint un bout dans la main. J’ai touché la main en disant: Per unctionem sacerdotalem; et aussitôt, comme si la main lui brûlait, il lâcha ce qu’il tenait. Il me dit alors en faisant allusion au scapulaire déchiré: Tu n’en auras bientôt plus. Malgré son orgueil et son apparente impassibilité