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commandé; et cependant, je sens pour vous au fond de mon cœur le plus grand respect et une bien vive reconnaissance; mais parfois, je sens que je voudrais ne vous avoir jamais connu. J’éprouve toujours une grande difficulté de prier la Sainte Vierge et il m’est impossible de lui dire que je lui donne mon cœur. Impossible d’écrire plus longtemps". (On voit, en effet, à son écriture, la peine qu’elle a d’écrire). Le confesseur de [[citesName::Désirée Léjeune|D. L.]] qui me l’avait adressée, m’adressa une lettre en date du '''18 Novembre 1876''', pour m’annoncer le prochain départ de la pauvre possédée pour Paris. En même temps il me dit que sa timidité naturelle, et la crainte de déplaire à ses maitres en sortant le matin de bonne heure l’avaient empêchée de communier autant qu’elle aurait du e faire. Elle revint en effet à Paris le 19 Novembre
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commandé; et cependant, je sens pour vous au fond de mon cœur le plus grand respect et une bien vive reconnaissance; mais parfois, je sens que je voudrais ne vous avoir jamais connu. J’éprouve toujours une grande difficulté de prier la Sainte Vierge et il m’est impossible de lui dire que je lui donne mon cœur. Impossible d’écrire plus longtemps». (On voit, en effet, à son écriture, la peine qu’elle a d’écrire). Le confesseur de [[citesName::Désirée Léjeune|D. L.]] qui me l’avait adressée, m’adressa une lettre en date du '''18 Novembre 1876''', pour m’annoncer le prochain départ de la pauvre possédée pour Paris. En même temps il me dit que sa timidité naturelle, et la crainte de déplaire à ses maitres en sortant le matin de bonne heure l’avaient empêchée de communier autant qu’elle aurait du e faire. Elle revint en effet à Paris le 19 Novembre
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[[Category:APUG 3009 pages]][[Category:La Vierge de Pellevoisin. Possession et Délivrance de D.L.]]

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commandé; et cependant, je sens pour vous au fond de mon cœur le plus grand respect et une bien vive reconnaissance; mais parfois, je sens que je voudrais ne vous avoir jamais connu. J’éprouve toujours une grande difficulté de prier la Sainte Vierge et il m’est impossible de lui dire que je lui donne mon cœur. Impossible d’écrire plus longtemps». (On voit, en effet, à son écriture, la peine qu’elle a d’écrire). Le confesseur de D. L. qui me l’avait adressée, m’adressa une lettre en date du 18 Novembre 1876, pour m’annoncer le prochain départ de la pauvre possédée pour Paris. En même temps il me dit que sa timidité naturelle, et la crainte de déplaire à ses maitres en sortant le matin de bonne heure l’avaient empêchée de communier autant qu’elle aurait du e faire. Elle revint en effet à Paris le 19 Novembre