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ses affaires; je lui ai fixé le jour de son retour.
En se rendant chez elle passa par Pontigny, pour y vénérer St Edme un de ses libérateurs. Dans une lettre du 13 Mai elle me rend compte de sa visite au tombeau de St Edme:
"La journée du 7, Mardi, je l’ai passée tout entière a Pontigny, près du bon St Edme. Le P. Laproste a dit une Messe d’actions de grâces au tombeau de St Edme, puis y ai passé ma journée dans le plus grand recueillement, en grande partie près du tombeau (du Saint) le priant de tout mon cœur". Elle m’annonce en même temps qu’elle est forcée de prolonger son séjour dans sa ville jusqu’au 16 ou 17. Elle ajoute, pour me rassurer, qu’elle veille sur son cœur:
"J’ai fait généreusement mon sacrifice, et avec la grâce de Dieu et le secours de ma bonne Mère je ne serai pas assez lâche pour oublier que mon cœur est tout à Jésus. Mes journées sont assez calmes. Je crois, bon Père, ne pas perdre la présence du Bon Dieu. Je parle souvent à Marie, ma bonne Mère. Je n’ai entendu aucune voix particulière. Depuis trois jours le Bon Dieu m’a retiré les douceurs sensibles à la Communion, je suis froide comme un marbre. J’en souffre; mais n’est-il pas vrai, bon Père, je mérite bien cette privation".