exorcisant que je parviens à faire dire à Marie-Aimée les actes e je lui suggère. L'absolution est un moment de cruelles souffrances. Au moment où je prononce la formule le démon pousse un rugissement de souffrance comme si subitement on versait sur lui un seau d’eau bouillante.
Au confessionnal Ghil fait le même bruit qu’avant son dernier départ. C’est comme un ver qui rongerait le bois du confessionnal qui est entre elle et moi. Déjà deux fois, n’ayant pas vu Marie-Aimée dans un des côtés du confessionnal, j’ai reconnu sa présence en entendant ce ver ronger le bois du confessionnal pendant que je confessais la personne du côté opposée. Voir à la p. 24 qui suit, un alinéa qui aurait dû être ici[1].
Les épreuves de la pauvre Maie-Aimée de la Croix vont e croissant, mais aussi son courage. Voici ce qu’elle m’écrit le 25 Juin. Ce jour j’avais remarqué au Confessionnal qu’elle voulait me dire quelque chose; mais il lui a été impossible de parleur. En faisant allusion à cela elle dit:
"Vous aviez bien raison, ce matin, j’aurais voulu pouvoir vous parler; je voulais vous dire, bon Père, tout ce que j’avais souffert bien de haine pour Votre Seigneur. Il me semblait que malgré moi je succombais; mais la nuit a été plus
- ↑ Alia manu
