Page:APUG 3012.pdf/24

From GATE
This page has been proofread


C’est affreux, bon Père, vous ne pouvez pas vous en faire une idée. Hier seulement ont commencé les pensées de haine pour Notre Seigneur. Je souffre horriblement pour les combattre; mais j’ai recours à ma bonne Mère qui est toujours près de moi; n’est-ce-pas, bon Père? Par amour pour cette bonne Mère je veux bien souffrir jusqu’à la mort, s’il le faut. Physiquement je souffre dans tout mon corps. C’est comme si un tranchet aigue se promenait par tout moi-même, excepté le cœur pour lequel je n’éprouve aucun douleur. Je suis bien tentée de repousser bien loin les Exorcisme et tout ce que vous me commandez de faire; mais soyez sûr, bon Père, qu’avec le secours de ma bonne Mère, vous trouverez l’enfant qu’Elle vos a confiée soumise et obéissant sans volonté".
Au confessionnal j’avais à lutter comme par le passé. Le démon est furieux, il parle tout le temps; mais je ne comprends pas ce qu’il dit, la rage lui fait avaler les mots. Cependant la force morale de la possédée est bien plus grande que par le passé, quoique ses souffrances soient plus aiguës que lors de la dernière possession. Je fais venir de nouveau la possédée au confessionnal tous les jours après la Ste Communion, pour faire des actes avec elle. Ce n’est qu’en