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je les formerais par Vous pour le Cœur de Jésus et Estelle serait la Supérieure". Je croyais que la S^te Vierge allait me dire oui; je me sentais soulagée et comme un poids de moins, et voici ce que j’entends intérieurement:
-"Ne t’ai-je pas promis d’être avec ton Père et de lui donner grâce et lumière pour toi? Chère enfant, soyons obéissantes".
Comme cette bonne Mère a pitié de son enfant, Elle me dit toujours "nous"; Elle connaît si bien ma faiblesse qu’Elle semble me dire: Je marche avec toi. Elle semble aussi ne vouloir rien faire sans vous..."
On voit par cette lettre que la parfaite indifférence le calme parfait provenant d’un simple acquiescement à la Divine volonté, quelle qu’elle sera, ne règnent pas encore dans l’esprit de Marie-Aimée. Lucifer obscurcit encore son intelligence.
Marie-Aimée revint me voir Dimanche. La lettre que je viens de citer a été écrite Samedi. En somme, l’esprit de Marie-Aimée a été encore assez libre lorsqu’elle a écrit cette lettre; mais aujourd’hui, Dimanche, l’action de Lucifer a déjà fait de progrès. L’obscurcissement de l’intelligence et la ténacité du jugement sont revenus; une nouvelle crise a lieu. Marie vaincra comme toujours

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