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Le 10 Juillet, elle me rend compte de son intérieur. «Je veux vous dire en quelques mots mes dispositions actuelles. Je suis calme et heureuse. Je crois sincèrement que le démon n’est plus en moi. Mais ce que je crois aussi, c’est qu’il rôde bien autour de moi pour me tenter par toutes espèces de pensées de désespoir. Je suis bienheureuse de faire la Ste Communion. Quand j’ai reçu N. S. je suis calme, je resterais volontiers à Ses pieds une heure entière, parce que je sens que ce Bon Jésus est là dans mon cœur. Mais je ne puis rien dire et je souffre à la pensée que le Bon Dieu ne m’aurait pas pardonné». J’avais cru remarquer au confessionnal comme une certaine difficulté de parler et j’ai craint un retour du mutisme diabolique. Elle répond à cela dans la même lettre. «Quand je suis au confessionnal, je ne suis empêché de parler par rien, ou tout au moins par aucune souffrance comme autrefois. Il est vrai