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J’ai continué à demander:
-"Qu’est-ce que la S^te Vierge a fait de cette image?"
Le démon s’obstinait à garder le silence. Je lui dis:
-"Je ne céderai pas, tu le sais; et plus tu résistes, plus tu seras humilié quand enfin tu seras forcé de répondre".
Je mis alors le scapulaire de Pellevoisin sur la gorge de la possédée. Le démon me l’arracha malgré mes efforts et le mit en pièces avec les dents et avec les mains. Pour lui faire lâcher les morceaux du scapulaire qu’il tenait dans ses mains, je les ai touchés avec mes doigts consacrés, en disant: "Per unctionem meam sacerdotalem! Voici les doigts qui ont touché le Corps de Notre-Seigneur". Comme brûlé par un fer rouge, il lâcha aussitôt ce qu’il tenait dans les mains.
Comme il continuait à se débattre violemment, je dis aux S^te Anges: "Saints-Anges, garrotez-le!" Aussitôt les deux poignets furent mis en croix l’un sur l’autre et liés par un lien invisible. Le démon fit tous ses efforts pour séparer les poignets mais en vain. Il resta garroté jusqu’à la fin.
Après l’Exorcisme, la possédée portait autour des poignets les traces visibles de ces liens invisible: autour des poignets il y avait un anneau rouge large d’un doigt et la peau été déchirée. On aurait dit, en voyant ces traces, que

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