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la Ste Vierge. Si je ne vous avais pas donné ma confiance et une entière obéissance, et que ce fût un autre que vous qui me dirait: non, ce n’était pas la Ste Vierge, aujourd’hui même que je suis libre, je dirais: si, c’était bien elle, tout elle portait de beauté et de bonté. Chère Enfant, m’a-t-elle dit, retourne à N., il n’est que temps. Là, tu as un ami, un vrai Père, il a pour ton âme la plus grande sollicitude et il te ramènera à mon amour et à celui de mon Fils, ton Jésus, et tu retrouveras la paix. Ici, cet homme à qui tu as donné toute ta confiance, il en profite pour te perdre. De plus en plus, tu sentiras son influence, ce ne sera plus celle d’une enfant soumise à son Père; et bientôt il sera trop tard, ton cœur si aimant ne pourra plus dire: non. Pauvre enfant, pars sans retard, je t’aime encore, je suis ta Bonne Mère du ciel. Maintenant, Bon Père, il me serait impossible de vous rendre compte de la dernière journée