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prêtre donnent la Ste Communion, je suis subitement partie comme pour faire une chose que je ne pouvais pas éviter, et je me suis rendue à votre confessionnal sans le vouloir, sans m’en rendre compte. Et, quand il a fallu vous suivre pour faire la Ste Communion, tout en moi s’est révolté. J’aurais voulu que mon vœu d’obéissance fût bien loin. Hier et aujourd’hui, même répugnance, même souffrance. C’est dans la tête seulement que je souffre, c’est comme si on me la pressait dans un étaux. D’autrefois, comme si c’étaient des lames tranchantes que l’on y passe. Pour le désespoir, mon Père, je le sens profondément enraciné dans mon cœur mais je dois avouer, sous ce rapport, que j’en souffre moins que tous ces temps passés, tout en me disant bien qu’il n’y a pas de salut possible pour moi».