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je suis tentée de rejeter la Ste Hostie; et cependant, Bon Père, j’éprouve le désir, je sens le besoin d’aimer N. S.. Pourquoi donc, Bon Père, ce désir si ardent et cette haine si violente? Cette voix dont je vous ai parlé me poursuit toujours et me dit: Je t’avais bien dit que tu ne m’échapperais pas; et tu n’es pas au bout de souffrir. Pour la Ste Vierge, Bon Père, je l’aime toujours qui donc ne pourrait pas aimer cette Bonne Mère. Ce qui m’afflige le plus, c’est de penser que dans l’Enfer on ne peut plus l’aimer. Comme vous êtes heureux, vous, Bon Père, vous pouvez parler de cette Bonne Mère à tant d’âmes, et la faire aimer par tant de cœurs! Pardonnez-moi, Bon Père, ces longs détails; mais quand il s’agit de la Ste Vierge, j’écrivais des pages et des pages sans m’en apercevoir. Croyez-moi, Bon Père, votre enfant bien