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l’oubliez pas malgré toutes ses ingratitudes bercez mon Père, je ne puis plus longtemps vous cacher combien mon pauvre cœur a été mauvais ces jours-ci. J’ai eu la lâcheté de lui céder (au démon) en prenant la résolution de ne plus retourner me confesser à mon retour à Paris. J’avais contre vous des mouvements de haine, et vous eussiez été près de moi que je vous aurais injurié. Hier, j’avais regret d’avoir dit au bon Mr. P. (son confesseur) ce que vous me faisiez endurer de souffrances (par les exorcismes privés). Mais aujourd’hui, mon Père, je suis disposé à souffrir encore beaucoup plus si c’est possible. Je suis toujours dans l’impossibilité de parler à ce monstre infernal, quand je suis pour le faire, ma langue e paralyse».
Au mois d’août, D. L. passa par Paris accompagnant sa maîtresse