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très basse, mais intelligible: "Ma Sœur". La Supérieure, croyant qu’elle l’appelait, vint et mit sa main dans la main de Marie-Aimée. Mais la figure de celle-ci s’assombrit et tout le monde comprit que son appel, "ma Sœur ne regardait pas la Supérieure. Alors la petite Angèle se présente d’elle-même et mit sa main dans la main de Marie-Aimée. Une joie céleste se répandit aussitôt sur la figure de Marie-Aimée, et d’une voix basse, mais intelligible elle lui dit: "Vous serez ma Sœur".
Après cette scène attendrissante la figure de Marie-Aimée devint triste, des larmes sortirent de ses yeux, elle étendit avec une certaine anxiété ses bras et on l’entendit dire: "Restez, restez, ma Mère!" Je compris que la S^te Vierge allait partir et, pour rappeler à Marie-Aimée son devoir, je lui dit tout simplement le mot: "Victime". Aussitôt sa figure prit l’expression d’une résignation profonde et douloureuse en même temps. Toujours en extase elle se leva, se mit à genoux, s’inclina profondément, avec une expression de respect qu’il serait difficile de rendre, et fit un grand signe de Croix.
Quelques secondes plus tard elle ouvrit les yeux qui paraissaient encore éblouis par la lumière et me dit avec une voix pleine de résignation et de douleur:

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