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un serpent commença à râler et rendre par la gorge des sons comme un animal qui crève. Les mains, liées jusqu’ici, détachèrent et tombèrent et bientôt la possédée resta immobile.
Je fis signe aux Sœurs. On la ramassa et la mit dans le fauteuil où elle resta sans connaissance. Sa figure avait pris une expression plus calme; mais cependant triste. L’extase avait remplacé la possession. Elle voyait la Sainte-Vierge. Elle poussa des soupirs, et nous entendîmes ces paroles:
"O ma bonne Mère!"
Je lui remis dans les mains un paquet d’images en lui disant de les faire bénir par Marie. Elle les prit dans ses mains; mais les mains semblaient souffrir en les tenant. Elle les étendit en éventail sur ses mains et les présenta à la S^te Vierge, puis me les rendit. Je lui fis demander une bénédiction pour nous et pour la maison de Bethléem. Puis nous la laissâmes avec Marie; nous la voyions parler. L’expression de sa figure, quoique calme, était triste. Toute à la fois, sa figure devint joyeuse et elle dit assez haut pour que nous pussions l’entendre:
"Merci, ma bonne Mère; vous resterez avec

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