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Nous la voyions parler à quelqu’un, puis elle avança le corps et baisa deux ou trois un objet invisible pour nous; puis elle prit le Crucifix et l’embrassa.
Je lui ai donné, pour les faire bénir par Marie, des images qu’une personne pieuse m’avait confiées à cet effet. J’ai aussi fait bénir une prière à N. D. de Pellevoisin que j’avais composée pour les Exorcismes. Je lui ai remis les images et la prière ensemble; mais elle les sépara et les fit bénir séparément.
Marie-Aimée se mit ensuite à genoux, probablement pour recevoir la bénédiction de la Ste Vierge; car elle fit un grand signe de croix sur elle en s’inclinant profondément. Puis, à genoux, elle revint à elle l’âme consolée; mais étonnée de se voir à Bethléem.
Je lui dis aussitôt: "Faisons un acte de Victime: Si Dieu permettait une nouvelle possession, vous l’accepteriez par amour pour votre bonne Mère? Comme Dieu voudra? Elle dit: "Oui."
Mme N. et les Sœurs examinèrent sa poitrine: Il y avait sur le côté droit de la poitrine un beau Cœur de Marie percé d’un glaive. C’était bien un signe de Victime, comme je l’avais demandé à la Ste Vierge, tout on lui laissant le choix de ce signe.