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n’occupe plus que l’imagination par laquelle il domine la raison. Il n’y a donc plus qu’u lien à rompre. Espérons que la bonne Mère achèvera son œuvre de délivrance.
Revenons à Marie-Aimée. Après l’entrevu du 23, j’ai écrit une lettre à Marie-Aimée pour lui rappeler les promesses qu’elle avait faites à la Ste Vierge de se soumettre à la possession aussi longtemps que Dieu le jugerait à propos et aux Exorcisme aussi souvent que je le jugerais nécessaire Je l’ai engagée, dans cette lettre, à faire un nouvel acte de consécration signé de son sang, dans lequel elle renouvellerait toutes ces promesses. La réponse à cette lettre se fit attendre et Marie-Aimée elle-même ne parut pas. Inquiet, j’écris une nouvelle lettre. Au moment où j’allais l’envoyer, le 26 Juillet, la Sœur de Marie-Aimée m’apporta la lettre suivante:
"J’ai beaucoup prié et je ne me suis pas senti le courage de faire l’acte que vous me demandez. Du reste, je ne crois pas à une nouvelle possession; je prie facilement et ne souffre d’aucune façon. J’ai lu et relue votre lettre. Je crois l’avoir comprise. Je crois que Dieu ne m’appelle pas à cet état de perfection de Victime. Tout cela ne sont que des illusions pour m’empêcher de faire mon devoir. Car enfin,