la possédée saisit l’anneau qu’elle portait au doigt, comme gage de son vœu de virginité, pour l’arracher. La sœur l’en empêcha à temps. Alors le démon se mit à crier: Ote-moi cela. Ote-moi cela. Puis il remua la main comme une personne à qui on brûlerait un doigt. En même temps, il contracta la figure de la possédée d’une étrange manière; c’était une vraie grimace de douleur. Il fit aussi tous ses efforts pour arracher à la possédée son scapulaire de Pellevoisin. Mais les sœurs l’en empêchèrent. Je tenais un scapulaire sur la gorge ou sur la tête de la possédée. Ce scapulaire le fit beaucoup souffrir. A plusieurs reprise, il s’écria: Ote-moi cela. Je ne me rappelle plus à quelle occasion je me mis à exorciser le démon par la Sainte Communion que la possédée avait reçue avant l’Exorcisme. Je lui dis: que le Sang de Jésus qu’elle a reçu (invadat te ut mare igneum) t’enveloppe comme une mer de feu
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