qu’à toutes forces il voulait déchirer. Il souffrait horriblement: Oh! que je souffre! C’est affreux, quel feu! S’écriait-il, mais j’aime mieux souffrir que de céder; je ne céderai pas. Elle a eu la malice (ou la finesse, je ne me rappelle plus le mot que le démon a employé) dit-il de la possédée, de coudre sa Consécration à Marie (celle qu’elle avait signé de son sang) dans ce Scapulaire, il faut que je la déchire. Cette Consécration, qui signée du sang de la possédée avait reposé sous le corporal pendant la Messe, le faisait horriblement souffrir. Il hurlait, il s’agitait, mais ne parvint pas à pouvoir la déchirer. Il supplia une des sœurs de la déchirer: Déchire-la, déchire-la toi. Pendant peut-être plus d’une heure, tout l’Exorcisme se borna à commander au démon de lâcher le scapulaire avec la Consécration. Je croix que les démons auxiliaires partirent à ce moment, car la possédée reprit un instant sa connaissance. J’ai continué l’Exorcisme. Lucifer vaincu dans la lutte précédente, devint plus souple et paraissait
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