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Obéis sans crainte, c’est par moi que tu as été conduite au Père. Cette douce voix m’a tellement consolée que j’ai dit sans hésiter: Oui, ma Bonne Mère, à vous ma vie, à vous mon cœur, à vous tout ce que je possède. Soyez à jamais ma bonne Mère, aujourd’hui et pour toujours. Gardez. Gardez votre pauvre Enfant, et si le Bonne Père le permet, je signerai de mon sang mon alliance avec vous. J’accepte la souffrance aussi longtemps qu’il plaira à votre divin Fils, mon Jésus, mais tenez, bonne Mère, votre promesse, restez près de moi.
Cet instant de douceur a passé comme un éclair, et j’ai horriblement souffert pour vous écrire ces quelques mots. Je croyais n’y pas arriver. Je tiens à ce que vous me lisiez ce soir: ma Bonne Mère me demande de renouveler aujourd’hui ma consécration, et je ne puis le faire sans vous avoir consulté. Le jour où je me suis donné entièrement à ma Bonne Mère était celui de ma