en elle, mais qu’il faisait le mort pour mieux se cacher afin de ne pas être chassé complètement. Ce frissonnement était un léger indice des souffrances qu’il éprouvait mais qu’il s’efforçait de cacher pour ne pas trahir sa présence.
Dans la crainte que l’impur Asmodée ne revienne peut-être, j’ai conseillé à D. L. de prévenir le démon en se consacrant à N. S. par le vœu de virginité. Elle l’avait désiré depuis longtemps. Le temps de le faire me semblait enfin venu. J’ai béni une alliance qu’elle se mit au doigt comme signe extérieure de son vœu. Mais il lui fut impassible de prononcer après moi la formule du vœu que je lui suggérais. Les contorsions, le grincement des dents recommencèrent. Le démon s’était trahi, il fut obligé de se manifester. A partir de ce moment, tout recommença comme par le passé, excepté toutefois, les apparitions et les turpitudes nocturnes.
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