elle allait ensuite communier; après la Ste Communion elle rentrait au confessionnal, je l’exorcisais de nouveau, N. S. était en elle. Pour vexer davantage le démon, je fis répéter à la possédée elle-même les imprécations que je prononçais contre le démon. Souvent, le démon l’empêchait de prononcer ces imprécations. Je recommençais à exorciser jusqu’à ce que le démon la laissait dire librement ce que je voulais. La pauvre enfant souffrait horriblement. Sa figure devenait pâle, de grosses gouttes de sueur tombaient de son front, son corps se tordait, un grincement inimitable des dents se faisait entendre; et, vers la fin de la possession, on entendait dans la poitrine un rugissement. Pendant la Ste Communion elle ressentait encore une douleur dans le cœur qu’elle appelle atroce.
Tous ces phénomènes devinrent de plus un plus forts à partir du 1er Mars 1877
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