Un moment après, la possédée entrait dans un calme parfait, aurait les yeux qu’elle avait tenu fermés pendant tout l’exorcisme, et regardait l’Exorciste avec la plus grande sérénité mêlée d’une confiance toute filiale. Mon Père, Mon Père, disait-elle, d’un ton qu’on peut appeler angélique. Sur la demande qui lui en a été faite, elle a anathématisé le démon avec énergie, et fait à Jésus Christ la promesse de L’aimer à jamais. Elle était délivrée, et sans doute pour toujours. Revenue à elle-même, et sortie comme d’un rêve dont elle n’avait aucun souvenir, elle n’éprouvait qu’une lassitude ordinaire après d’horribles convulsions.
On lui a fait répéter ses anathèmes au démon, ses promesses de fidélité à J. C. et à la Ste Vierge. Sa foi, l’énergie calme et décidée, la piété franche et touchant qu’on remarquait en elle, nous ont fait penser que N. S., se rendant aux prières de sa Sainte Mère, avait chassé son ennemi pour régner seul
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