quelquechose dans son extérieur, tant elle souffrait; et, sans soupçonner la véritable cause, on lui disait: «Vous n’êtes plus la même». Il était donc temps de tenter un troisième exorcisme solennel.
Je ne pouvais plus retourner à la retraite. Ces dames m’avaient déjà cédé trois fois leur sacristie pour un exorcisme d’essai et deux solennels. Le démon y avait cassé une chaise, déchiré la couverture des meubles, lacéré un surplis et une étole. Craignant de tomber à charge à ces dames, j’ai cherché un local plus isolé et où je gênerais moins.
Mademoiselle Leautrain fondatrice de l’œuvre de N. D. de Bethléem et M. de Bonniot, chanoine prébendé de Paris, directeur de cette œuvre, ont accueilli favorablement ma demande, après plusieurs refus que j’ai essuyés ailleurs, et m’ont offert le parloir contigu à la Chapelle pour y faire l’exorcisme. Cet exorcisme fut
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