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Je puis bien vous dire, bon Père, ce sera pour vous une consolation que vous méritez bien. La St Vierge, après vous avoir béni, s’est approchée tout près de vous et a déposé le Cœur de Jésus sur votre tête. Après quoi Elle s’est approchée de Mme N. et l’a bénie particulièrement. La bonne Mère semblait contente qu’elle fût présente. Je croix que cette bonne Mère la récompensera de tout ce qu’elle fût pour sa gloire. Après tout la Ste Vierge m’a dit:
-"Mets-toi à genoux", et avec le Cœur de son Divin fils Elle nous a tous bénis et s’est en allée doucement".
J’aurais voulu la suivre; mais je me suis souvenu que j’étais Victime sans volonté. Puis-elle m’a regardée en disant:
-"Ce sacrifice plait au Cœur de mon Divin Fils. Je resterai près de toi invisiblement".
Je n’ai plus rien vu qu’une douce clarté. Merci, ma bonne Mère; ce que vous voudrez, je le veux. Et vous, mon bon Père, que de reconnaissance votre pauvre enfant vous doit. Pardonnez-moi toutes les peines que je vous ai faites et croyez-moi toujours votre enfante soumise, respectueuse et sans volonté propre,

Marie-Aimée†"