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plus calme. Mais après (l’Exorcisme) quelle joie! Quel bonheur! Je ne savais comment le faire partager et sentir à ceux qui m’entouraient. J’ai plusieurs fois embrassé Mère du soeur Thérèse du Sacré Coeur, et la petite sœur St Martin en leur disant: je suis heureuse, partagez mon bonheur, et pardonnez-moi si j’ai pu vous faire de la peine en ces derniers temps.
Ma journée toute entière s’est passée dans un seul sentiment: la reconnaissance. Aucun souvenir de tout ce qui s’est passé ne m’est revenu à l’esprit, c’était comme un rêve, et je ne savais que dire: Merci, merci, ma Bonne Mère; à Vous et à Jésus mon cœur sans partage, que mes ennemis n’aient jamais plus d’empire sur ce pauvre cœur. Vous connaissez, ô Bonne Mère, sa faiblesse; renfermez-le dans le Vôtre, qu’il ne m’appartienne plus jamais! J’aurais dû, n’est-ce pas, Bon Père, penser que les peines et les croix étaient mon partage, puisque la Bonne Mère me l’avait dit. J’aurais dû