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J’ai ordonné à la possédée de tenir cet écrit en main quand elle voulait m’écrire, ou quand elle voudrait dire son chapelet; de même de le porter à la gorge, quand elle ne pourrait pas avaler la Ste Hostie.
Ce soir la possédée me remit une lettre. Je lui avais ordonné de m’écrire quels étaient ses sentiments à l’égard de la Ste Vierge. Dans sa précédente lettre, le démon ne l’avait pas laissée répondre à cette question. Aujourd’hui elle m’écrit: «Bon Père, votre lettre en main, voilà plus d’une heure que je suis devant mon papier sans pouvoir trouver un mot tant je souffre. Que vous dirai-je de la Ste Vierge? Je ne puis plus la prier du tout; je souffre en sa présence; si je veux regarder son image, mes yeux se voilent et je ne la vois plus. L’abandon et la confiance que j’avais autrefois ont disparu. Je l’ai trop aimée pour qu’il n’y ait pas encore un petit reste de cette affection. Que dis-je? Non, il n’y a plus rien, ce monstre infernal,