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Elle continue: «Si vous saviez, Bon Père, quelle lutte, quel combat je souffre en ce moment. Je ne me sens pas le courage de vous dire: oui, Bon Père, je pars pour Paris; et je me sens encore moins celui de vous dire: je ne veux pas partir. La pensée que je partirais pour ne pas revenir me tue. Et cependant, il faut que je me dise: si je pars cette fois, c’est pour toujours. Enfin, Bon Père, malgré tout, il-me serait toujours impossible de partir aussi promptement que vous désirez... Je ne puis pas continuer plus longuement ma lettre...». Enfin, elle finit par accepter en principe son départ pour Paris et me l’annonce dans une lettre du 20 Novembre; mais en même temps elle me dit que pour différentes raisons, elle ne pourra partir que plus tard, et encore la fera-t-elle presque malgré elle.
«Tout ce que je vous dis là, Bon Père, m’écrit-elle, ne vous dit pas que je partirai sans regret. Pourquoi donc faut-il partir?