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privé comme à l’ordinaire, elle m’écrivait le 11 Septembre. «Aussitôt après vous avoir quitté je suis partie pour X. Mais vous dire ce que j’ai souffert en route est impossible. Je craignais à chaque instant me trouver mal. J’éprouvais des douleurs atroces dans les bras, dans les jambes, dans la tête, comme jamais je n’en ai ressenti».
Le 18 Septembre elle dit: «J’étais tellement abattue, tellement désespérée que je ne savais plus que faire et cependant, bon Père, je n’avais jamais si bien prié que depuis que je suis à X. Dans cette pauvre et si misérable Eglise, il me semblait que le Bon Dieu était mieux disposé à m’entendre. Mais c’est surtout à l’autel de la Ste Vierge que je vais tous les jours le cœur plein de désespoir».
Je lui avais conseillé l’usage de quelques pénitences corporelles. Elle avoue qu’elle les néglige quelquefois et ajoute: «Ce n’est pas que je redoute la souffrance; non