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m’écrit en date du 28 Juin, huit jours après le départ de Lucifer.
«Je réponds avec bonheurs à ce que vous m’avez demandé. Mes sentiments pour Marie, ma Bonne Mère, sont bien doux maintenant. Il me semble que je l’aime plus que jamais. Du reste, Bon Père, je puis bien avouer que je n’ai jamais cessé de L’aimer un seul instant. Je souffrais, parce qu’il me semblait que cette Bonne Mère ne me voulait plus pour son enfant. Plusieurs fois, il m’a semblé voir des larmes dans ses yeux; oui, Bon Père, je les ai vues et c’est bien vrai. Mais depuis Mercredi, l’expression de son regard n’est plus le même, il est bon et plein de douceur». (La jeune personne parle ici de l’image de la Sainte Vierge). «Pour N. S., la Ste Communion plus de haine. Je sens au contraire le désir le plus ardent de m’unir à N. S. J’éprouve même le besoin de souffrir pour ce Bon Maitre. Mais