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contristé le Cœur de ma bonne Mère. Que j’étais lâche et comme mon orgueilleuse présomption se cachait, ou du moins voulait se cacher sous le dehors apparents de l’humilité! Mais la Ste Vierge a posé son pied sur cette tête orgueilleuse, Elle l’a écrasée et réduite à néant, et aujourd’hui je suis heureuse de Lui offrir ce que je Lui ai si obstinément refusé. Alors j’ai dit:
"O ma bonne Mère, puisque Vous m’avez choisie parmi ce que Vous aviez de plus faible et de plus indigne, je suis la Victime des Victimes. Avec Vous, ma bonne Mère, je formerai d’autres Victimes. Je n’épargnerai rien pour Vous gagner des cœurs".
La Ste Vierge récompensé instantanément ma tentation. Elle m’a dit, cette bonne Mère:
-"C’est par cette offrande de toi-même que tu contribues à l’entière délivrance de ton frère. Aujourd’hui même il entrera au Ciel!"
Vouloir dire ma joie, mon bonheur, est inutile. Après avoir dit à la Ste Vierge que je ne voulais rien épargner pour lui gagner des cœurs, j’ai dit: "Bonne Mère, apprenez-moi Vous même ce que je dois faire". Et la bonne Mère m’a répondu, comme toujours Elle l’a fait jusqu’à ce jour:
-"Obéissance aveugle à ton Père. Je t’ai toujours promis pour lui grâce et lumière. Mais quand il te dira de marcher, ne recule devant rien. Je serai toujours avec toi".
Et j’ai dit: "Merci, ma bonne Mère!"