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Mais ce sera Marie-Aimée de la Croix déjà purifiée et humiliée et renfermée dans le Cœur de Jésus, qui maintenant sera aux prises avec l’enfer qu’elle n’a plus à craindre. Elle puisera sa force dans le Cœur de Jésus et acceptera avec amour cette nouvelle épreuve, car elle se rappellera ce que sa bonne Mère a dit: "Je veux voir maintenant jusqu’où peut aller ton amour". Il semble même que, sans s’en douter Marie-Aimée a prédit cette nouvelle lutte. Dans sa lettre après la délivrance du 29 Avril elle dit: "Je rougis maintenant de ma faiblesse et de ma lâcheté, mais je ne m’en décourage point. Je réparerai toutes ces lâchetés, toutes ces résistances par beaucoup de générosité et d’amour et une grande docilité, ma bonne Mère aidant.
Mais revenons à la suite des évènements. Déjà, à son départ de sa ville natale, il fut décidé qu’elle resterait à Paris, même après sa délivrance complète. Sa sœur bonne jeune fille de 23 ans, l’avait déjà suivie à Paris depuis quelques semaines; sa mère devait plus tard rejoindre ses deux filles.
Après sa délivrance du 29 avril, Marie-Aimée voulut aussitôt partir pour chercher sa mère et pour expédier tout le ménage a Paris. Je l’ai laissée partir, j’ai peut-être en tort, j’aurais peut-être dû l’envoyer à Pellevoisin. Le démon avait