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lui a été impossible de m’obéir.
Enfin, Dimanche, le 7 Juillet au soir, elle vint me voir. Comme elle n’avait pas encore pu m’écrire ce que je lui avais demandé, je lui ai ordonné de me suivre au parloir. Là j’ai écrit un billet conçu dans ces termes: "De la part de la S^te Vierge, ordre au démon de laisser Marie-Aimée m’obéir". Je mis ce billet dans une enveloppe et, le remettant à la possédée, je lui dis: "Tenez cela dans votre main et écrivez; puis m’apporterez vote lettre au confessionnal". L’orgueil et la haine étaient peints sur sa figure. Elle pâlit en prenant en main mon billet; mais elle a pu obéir et m’a écrit ce qui suit:
"Dans mon âme, mon Père, c’est une haine jurée contre Notre Seigneur, surtout à la S^te Eucharistie. Pour la foi, je ne crois absolument à rien. Je viens près de vous comme malgré moi et je vous obéis comme une machine. Il me semble que je voudrais encore vous résister plus ouvertement, et cependant je souffre de ne pouvoir mieux vous obéir.
Mes souffrances pour le corps sont tout entières dans la tête. Parfois je ne sais plus ni ce que je dis, ni

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