Page:APUG 3012.pdf/54

From GATE
This page has been proofread


Vendredi, le 5 Juillet, jour de l’Octave du Sacré-Cœur Marie-Aimée elle-même alla à Montmartre faire un pèlerinage à l’Eglise du Sacré-Cœur.
Le soir elle revint me voir. Le démon était furieux et, pour l’empêcher de m’entendre, il lui fit mettre les doigts dans les oreilles. Par les Exorcismes au Confessionnal et l’aide d’une prière qu’elle fit sur mon ordre à la Chapelle de N. D. de Lourdes, je parvins à la faire parler.
Elle me dit qu’elle supporterait volontiers la souffrance; mais qu’elle ne croyait plus rien et qu’elle savait que moi aussi je ne croyais rien de tout cela. Elle voulait parler des faveurs de la Ste Vierge, de ses paroles et de ses apparitions. Je lui dis: Les sentiments que le démon vous inspire sont, au contraire, une preuve de la réalité de votre dernière apparition. Elle ne peut être que divine ou diabolique. Si elle était diabolique, le démon devrait, au contraire, vous persuader qu’elle est vraie. Et puis, quand même l’apparition serait fausse, il restera néanmoins vrai que Marie vous aime, que vos souffrances supportées avec patiente et avec amour sont agréables à Marie, profitables à votre âme et utiles à votre frère au Purgatoire. Ces paroles la calmèrent un peu, et elle