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Le 18, je lui ai conseillé d’écrire une consécration par laquelle elle se donnerait à Notre Seigneur comme Victime sans volonté propre; c’est-à-dire acceptant tout, se mettant à la disposition de Notre Seigneur, et cela par amour. Elle fit cette consécration, la signa de son sang et, le jour de la Fête-Dieu, je l’ai mise sur l’autel; et elle la prit ensuite après la Messe pour la réciter au moment où elle-aurait Jésus-Christ présent en elle après la S^te Communion. Voici le texte de cette consécration:
"Vous voulez, ma bonne Mère, que malgré mon indignité je contribue à votre gloire et à la réparation des injures faites au Sacré-Cœur de votre Divin Fils. J’accepte de grand cœur cette double mission et je suis prête à tout faire et à toute endurer pour la remplir. Et s’il faut pour cela que je passe encore par les souffrances de la possession et que je subisse encore les ennuis des Exorcisme (Vous savez, ma bonne Mère, que c’est ce qui me coûte le plus) eh! bien, bonne Mère, je me soumets avec amour à l’un et à l’autre pour aussi longtemps que Vous le jugerez à-propos. Je suis votre victime et celle de Jésus, coûte que coûte, heureuse de pouvoir par-là Vous montrer jusqu’où va mon amour, après Vous avoir montré, hélas! jusqu’où pouvaient-aller ma faiblesse

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