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démon Cerbère avait essayé de produire dans notre Eglise et à toutes les vexations qui Marie Aimée et moi avons eu à endurer de sa part. Après l’adjuration j’ai intimé au démon l’ordre de quitter aujourd’hui définitivement; mais de ne pas partir sans ma permission. "Enfin", ai-je ajouté, "que tout soit fini pour midi. A genoux maintenant!" lui dis-je.
Il résista un peu, mais bientôt il se laissa glisser du fauteuil sur ses genoux; mais au lieu de rester à genoux, il se laissa tomber par terre de tout son long. J’ai réitéré l’ordre: "A genoux!" Comme il résistait, j’ai imploré les S^ts Anges des Victimes et bientôt il fut forcé de se relever et de rester à genoux en face de la S^te Vierge. Car cette bonne Mère était évidemment là; la contenance du démon le montrait clairement.
-"Tourne-toi vers la S^te Vierge", lui dis-je; car il s’efforçait de se détourner, ne pouvant pas supporter sa vue.
-"Les mains derrière le dos", lui dis-je: "S^ts Anges des Victimes, liez-lui les bras derrière le dos!"
Les mains furent détachées. Le démon fit des efforts inouïs pour empêcher que ses bras fussent ramenés en arrière; nous voyons la lutte. Mais finalement il dut céder, et à partir de ce moment jusqu’à la fin il resta les bras liés par derrière.
-"Maintenant bois de l’Eau de Lourdes".

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