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un peu; car le démon s’agitait beaucoup, distribuant des coups de poing dans tous les sens et proférant des menaces, mais inintelligibles pour nous à cause de la rage qui les lui fit murmurer dans ses dents. Pour le calmer un peu, j’ai voulu lui faire boire un peu d’eau de Lourdes; il s’y refusa. Voyant qu’il n’était pas encore assez maté, je n’ai pas insisté pour le moment, me réservant d’y revenir plus tard.
Après les Litanies, j’ai récité une prière à N. D. de Pellevoisin. C’était celle que la Ste Vierge avait bénie le jour de St Ignace et dont Elle avait dit qu’elle serait ma force. Cette prière mit la possédée dans une telle agitation que j’été obligé d’invoquer les Sts Anges pour garrotter le démon. Mais l’invocation des Anges en général ne produisit aucun effet tout d’abord. Ce n’est (je crois l’avoir bien remarqué) que lorsque j’ai appelé les Sts Anges des Victimes futures qu’aussitôt les poignets et les pieds furent garrotés par des liens invisibles. Mais il continuait à se débattre avec les poignets liés l’un sur l’autre; c’est pourquoi j’ai prié les Sts Anges de lui lier les bras sur la poitrine. Ils le firent aussitôt et le démon ne put plus bouger. Ayant terminé la prière dont j’ai parlé tout-à l’heure je me suis adressé à N. D. de Pellevoisin, la priant de présider cet Exorcisme. J’ai appelé St Joseph et les Patrons ordinaires: