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Je ne sais pas même pourquoi j’ai fait cela; car je ne pensais même pas à la voir jamais entre parmi les Victimes, puisqu’elle était tout ardente pour le Carmel.
A la fin de Juillet le R. P. Fessard, ancien Provincial de Paris, alla donner la retraite au Carmel de N. En examinant cette jeune personne il trouva que sa place n’était pas au tour et il la fit partir et lui dit d’attendre à Paris six semaines, qu’il la ferait entrer après ce délai dans un Carmel qu’on devait fonder. La jeune fille, arrivée à Paris, vint me voir pour me demander de lui indiquer une Communauté où elle pourrait passer les six semaines jusqu’à son entrée au Carmel.
Quand je vis cette jeune personne et qu’elle m’eut raconté tut ce qui s’était passé, j’ai été frappé. Il me semblait que Dieu l’envoyait juste à temps pour faire partie des Victimes.
Marie-Aimée occupait avec sa mère et sa sœur un appartement dans lequel il y avait une chambre libre qu’elle cherchait à sous louer à une honnête personne. Sans rien dire de la pensée qui avait traversé mon esprit; sans rien dire à M^elle Angèle ni des Victimes, ni de l’état de Marie-Aimée, je lui indiqué tout simplement l’adresse

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