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pour lui imputer comme une faute toutes ces vilaines résistances qui, Vous le savez, ne viennent pas d’elle. Si cependant, bonne Mère, j’ai affligé votre Cœur maternel je Vous en demande très-humblement pardon. Je Vous demande aussi de consoler Vous-même mon bon Père à qui je fais tant de peine. Faites, je Vous en supplie, ô bien bonne Mère, que mon bon Père trouve dans mon obéissance une petite compensation à tant de peines. Merci, bonne Mère, Vous avez donné un peu de calme à mon esprit et j’en profite vite(1) pour m’offrir à Vous comme une chose qui Vous appartient sans réserve, afin que Vous puissiez en disposer selon votre bon plaisir et celui du Cœur de Votre divin Fils, mon Jésus. Je vous le dis aujourd’hui une fois pour toutes, ma bonne Mère, et mon bon Père Vous le redira pour moi(2) plus de limites à mon amour. Je consens avec joie à souffrir toute ma vie la possession si telle est la Victime(3) que Vous avez choisie pour le Cœur de mon jésus".

(Signé son sang) "Marie-Aimée
Enfant de Marie"

-(1)Comme c’est simple et beau!
-(2)Quand à cause de ses ténèbres, elle ne pourra plus le faire elle-même, elle m’a prié de le faire en son nom.
-(3)Je pense qu’elle veut dire: si Vous avez choisi; c’est-à-dire si Vous voulez que je sois Victime de cette manière.