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"Il faut à mon Divin Fils des Victimes sans volonté propre".
"Alors", dit-elle dans sa lettre du 31 Mai, "j’ai compris que cette bonne Mère m’avait choisie, quoique bien indigne, pour être une de ces victimes et j’ai dit: Bonne Mère, voici votre indigne enfant; faites d’elle ce que vous voudrez".
Elle sentit en même temps qu’il fallait céder au désir de M. le Curé et montrer sa Croix pour la gloire de Marie. Le 1 Juin, Marie-Aimée m’écrivit de Pellevoisin ce qui suit:
"Après la journée d’hier j’ai éprouvé le besoin de prolonger le temps que je passais habituellement aux pieds de la Ste Vierge. Quand tout le monde se fut retiré (car il faut vous dire, bon Père, que je suis dans la maison même ou cette bonne Mère est apparue à Estelle) me trouvant seule auprès de cette bonne Mère, et vous le pensez m’y trouvant bien, j’y suis restée assez longtemps. Mon cœur débordait d’amour et de reconnaissance, je ne trouvais plus d’expressions pour lui dire combien je l’aimais et je restais là, pénétrée de sa douce présence, sans parole. Je la sentais près de moi, mais je ne la voyais pas. Il était à-peu-près 10 h ½ quand j’entendis