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J’ai vu, bon Père, qu’il fallait non seulement que je soumette les derniers mots de ce que j’avais entendu, mais le tout. Monsieur le Curé m’a demandé quel avait été mon sentiment, dans quel sens j’avais compris ces mots. J’ai compris que la S^te Vierge voulait un Convent de Victimes qui répareraient les outrages faits au Divin Cœur de Jésus. Mais je me demande par quoi la S^te Vierge veut que je continue; ici je n’ai rien compris".
Monsieur le Curé a pensé qu’il serait utile pour la gloire de Marie que les Religieuses de Pellevoisin vissent la Croix formée sur le front de Marie-Aimée le 13 Février. Il m’écrivit lui-même le 30 Mai pour me demander mon avis; mais un accident imprévu ou providentiel fit arriver la lettre de M^r le Curé et celle de Marie-Aimée à la porte après le départ du courrier.
Le lendemain, Vendredi, 31 Mai, la Croix de Marie-Aimée saignait abondamment de manière à tout inonder. M^r le Curé ne pouvant plus avoir à temps ma réponse, prit cette abondance extraordinaire de sang pour un signe du ciel et résolut de montrer cette croix aux Sœurs. Il envoya cependant encore Marie-Aimée consulter la S^te Vierge. Elle le fit, et n’eut d’autre réponse que ces mots:

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