extase et nous faire cesser ainsi l’Exorcisme. Pour le forcer au réveil et à la reprise du combat, je lu mis sur la croix du front la dernière consécration de Marie-Aimée que le matin même j’avais mise sur l’autel. Forcé par la douleur que cette consécration lui faisait endurer, le démon reprit la lutte.
Mme N. nous avait suivis portant la statue de N. D. Pellevoisin et s’était mise assez près des pieds de la possédée. Craignant pour elle un coup de pied de la possédée j’ai prié les Sts Anges de garrotter les pieds du démon. Aussitôt les pieds, en croix l’un sur l’autre, furent liés par des mains invisibles.
J’ai récité ensuite le "Salve Regina". Mme N. le récitait aussi à haute voix. Le démon en fut furieux.
-"Qu’elle se taise!" dit-il, en se tournant vers cette Dame. -"Qu’elle s’en aille! Oh! Je la déteste!"
-"Pourquoi la détestes-tu?"
Le démon ne répondit pas; mais exprima sa rage par des gestes menaçants et en disant:
-"Je voudrais la briser. Que je la mettrais volontiers en pièces si je pouvais. Puisqu’elle n’a pas peur je voudrais l’écraser."
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