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Comme j’étais aveugle, je ne voyais rien, je ne comprenais rien. Je devais quitter Samedi, et sans autre permission que la mienne, je décide que je dois rester. Alors Notre Seigneur, peu cotent de mon indépendance, s’est retiré, et je n’en ai rien compris. Voilà, mon Père, une bonne leçon d’humilité pour l’orgueilleuse D. qui se croyait forte en marchant ainsi toute seule. Mais comme la Ste Vierge est toujours visiblement bonne pour moi, son indigne enfant, Elle n’a pas permis que mon cœur s’égare au milieu de cette obscurité. Il me semble que ma bonne Mère l’a plongé si avant dans le Cœur de Jésus pour qu’il n’en puisse plus jamais sortir. Oubliez, bon Père, la faute que j’ai commise".
Après son retour son âme conserva la paix, mais ses Communions restèrent sans douleur douceur[1] pour elle. Bientôt le pèlerinage de Pellevoisin revint sur le tapis. Une Dame charitable et très-dévouée à N. D. de Pellevoisin offrit l’argent nécessaire pour le voyage et bientôt tout fut décidé.
Marie-Aimée de la Croix partit Lundi, le 27 Mai, emportant avec elle le tableau de Pie IX sur lequel se trouvait l’inscription faite par Lucifer.
Les faveurs de la Ste Vierge l’attendaient à Pellevoisin, et j’ai compris que je m’étais trompé en retardant ce pèlerinage

  1. Alia manu