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un énorme serpent à ses pieds, le même que j’ai vu ces dernières nuits. Il était aux pieds de cette bonne Mère, se tordant en tous sens. Il paraissait encore vouloir redresser sa tête infernale. Alors la bonne Mère lui a posé son pied sur cette tête maudite. Puis il a poussé un rugissement; sa langue sortait de sa gueule et lançait des dards de feu. Il est à-peu-près resté trois ou quatre minutes à se débattre. La S^te Vierge a posé son pied plus fort, et la tête de ce maudit s’est séparée du corps, et il est resté mort".
Alors la bonne S^te Vierge, ma bonne Mère, m’a dit avec un si doux sourire… qu’Elle était belle, mon Père, qu’Elle était bonne! C’est impossible qu’il ne soit pas répondu un rayon de sa douce lumière dans cette chambre! Vous n’avez pas senti comme un parfum? Elle m’a donc dit, cette bonne Mère:
-"Cher Enfant, ni Lucifer que j’écrase, m’aucun autre démon n’auront plus jamais aucun pouvoir sur ton âme. Je te délivre de tous et pour toujours".
Merci, ma bonne Mère, ai-je-dit. L’élan de ma reconnaissance et de mon amour était muet. J’aurais voulu pouvoir parler; mais ce que j’éprouvais était indéfinissable.
La Sainte Vierge m’a dit:

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