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ne m’en sentais pas la force. Je priai alors instamment ma Bonne Mère de m’aider à faire mon sacrifice, et voici ce qui m’a été répondu:
Use envers Jésus comme tu veux qu’Il en use envers toi. Ton cœur, Il le veut, sans réserve. (Je me sentais un grand désir de ne rien refuser). Des ménagements à son égard marquent un cœur bien étroit. Ce qu’on réserve d’affection pour tout autre objet lui cause de la peine: c’est un Dieu jaloux. Combien de fois Dieu ne t’a-t-Il pas demandé ce sacrifice? ...
................Ne sois pas alarmé de ces doux avertissements. Toute jeune, tu m’as donné ton cœur et je t’ai toujours conservé pur dans toutes ses affections; mais ce que mon divin fils n’aime pas, c’est cette ardeur trop naturelle avec laquelle tu t’y portes. Désormais, chère Enfant, que toutes ces ardeurs de ton cœur soient uniquement pour ton Jésus

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