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Il était impossible de retenir la possédée sur le fauteuil malgré que ses pieds fussent liés. Elle se jeta par terre; il a fallu l’asseoir par force. J’avais apporté (le démon ayant promis de partir le jour de la fête de la Ste Couronne) une petite relique de la Sainte Couronne. Je l’ai gardée pour la fin. Après la première lutte si violente, le démon paraissait fatigué. Je lui mis alors sur la tête la relique de la Ste Couronne.
Personne ne savait qu’elle était cette relique. La possédée (si elle avait pu sentir la relique) aurait dû croire que c’était la relique de la vraie croix dont je me servais habituellement. Cette relique le fit beaucoup souffrir. J’ai demandé au démon: quelle est cette relique? Il reprit: La Couronne. J’ai commencé ensuite à réciter le Stabat Mater. A peine avais-je récité quelques strophes que le démon dit avec terreur: Elle est là... Elle tient la Croix. J’ai récité le Vexilla Regis. A la strophe: Arbor decora et fulgida, le démon fut terrifié et s’agitait avec violence: