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lui ai-je dit, ayez pitié de votre pauvre Enfant, voyez sa profonde misère. Je suis incapable d’aucune bonne pensée si vous ne venez à mon secours; et puisque vous m’avez si largement ouvert le cœur de Votre divin Fils, oh! Je vous en conjure, bien bonne Mère, faites-m’y entrer entièrement pour que je sois et pour toujours à l’abri de mes cruels ennemis. Cependant, bonne Mère, si c’est Votre bon plaisir que je souffre encore de ces terribles attaques, je le veux bien, avec le secours de la grâce et votre maternelle protection; je veux être votre enfant humble et soumise dans la peine, comme dans la joie. Après m’être abandonnée ainsi simplement et sincèrement, je m’approchai de la Ste Table presque heureuse, je croyais sentir un peu d’amour dans mon pauvre cœur. Mais, hélas! Mon Père, ce n’était pas vrai. C’était la haine! C’était le désespoir! C’était l’enfer!... C’est affreux, mon Père, j’y ai été conduite, et j’y ai vu ma place, et il m’a été dit: Que veux-tu espérer